Nice-Paris

ça n’en finit pas c’est de pire en pire vraiment et j’ai beau faire j’ai beau lutter je n’en peux plus d’avoir mal et froid

écouter de la musique
lire
écouter de la musiques
écrire
écouter de la musique
manger
me lever jusqu’aux toilettes ou jusqu’à la voiture bar
un café s’il vous plaît merci
bosser un peu mais je n’y arrive évidemment pas

ça n’en finit pas

pourvu que la batterie tienne le coup, sans musique j’en mourrais…

je pense à la jeune femme, je pense à ma femme et j’ai rêvé trois jours durant et deux nuits agitées de tromper la seconde avec la première et c’était délicieux d’y penser car la jeune femme m’attire comme aucune n’a su le faire depuis des années
il ne s’est rien passé
il ne se passera jamais rien
et je joue à le regretter sans le regretter vraiment

un peu comme tout à l’heure avec le premier Miossec, Combien t’es beau combien t’es belle, et j’ai revu Myriam, et je me suis revu et sans m’en rendre compte j’ai pleuré quelques secondes… rien d’important, il faut juste en rajouter des tonnes pour se sentir vivre parfois

il fait nuit désormais
il n’y a plus rien au dehors qui en vaille la peine
et je n’en peux plus
des siècles que je suis assis là

j’attends Paris
enfin allumer une cigarette

niceparis

28 septembre 2013, TGV Nice-Paris

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