The Pixies (à Val.)

Les Pixies encore, ça faisait longtemps. Dix ans minimum et je compte large. Black Francis, Joey Santiago, Kim Deal, plus le batteur dont je ne me rappelle jamais le nom. I bleed. Le visage en sang un jour sur deux, I bleed, évidemment, comme si j’avais le choix. Je ne me soigne pourtant pas. Ni l’envie ni le temps. Pas même l’espoir d’y croire.

Les Pixies, c’était il y a longtemps. Je me rappelle alors. Les Inrocks première formule. Bimestriel en N&B car trop de couleur distrait le spectateur et je ne suis pas loin d’être d’accord et je me range (déjà) dans les vieux cons, j’étais (déjà) abonné, je le fus en neuf adresses différentes. J’ai arrêté depuis.

Les Pixies, encore et toujours.

Je portais un de leurs T-shirts ce soir-là, troué, offert par ma sœur, dix ans plus tôt, rue de Charenton, et à deux pas de Bastille sans (aucun) car de touristes. Il ne faut rien exagérer sinon le volume sonore. Des yeux sur fond noir, visuel tiré de Trompe le monde.

Un temps volé et les moindres amertumes de bière adoucies.

Quand je suis plus ivre que d’habitude et c’est souvent, je veux mourir. Je n’y parviens guère. Je ne me pardonne pas plus que tu ne me remarques. Lala loves you – que chante le batteur – et Lala c’est moi. Ce qui nous fait à toi plus qu’à moi une belle jambe n’est-il pas… certains soirs mériteraient d’être pluvieux.

Paris, Trilogie avril – mai 2000 (3), Paris

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