Découvrir l’émission de radio Konstroy puis le site d’annonce de concerts razibus.net a changé du tout au tout ma consommation de concerts et m’a permis de réfléchir un tout petit peu sur l’inutilité manifeste des services d’ordre. Je ne parle pas ici des festivals estivaux où je n’ai pas mis les pieds depuis Noir désir aux Eurockéennes en 1995 ni des hangars type Zénith ou Bercy. Je parle des concerts où la proximité physique et le nombre de personnes permet d’espérer un minimum d’échanges et d’émotions non exclusivement marchands.
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Archives par mot-clé : punk
sur les Thugs
C’est plus délicat que d’habitude ici. Avec Casey, Drive Blind ou Neil Young, c’est facile : je connais leur musique, leurs textes, je les ai vus sur scène et si je les croisais dans la rue, je ne les importunerais pas. J’ai un trop grand respect pour ces personnes et surtout, je n’ai pas grand chose à leur dire, « J’aime beaucoup ce que vous faîtes, merci pour tout » ? Je ne suis pas quelqu’un de bavard, je ne suis pas à l’aise avec la parole. Et suis d’une timidité hautaine.
Avec les Thugs, cela s’est passé différemment. Je les ai vus plus souvent sur scène qu’aucun autre groupe ou artiste (40, 50 fois ?), j’ai partagé des repas avec eux, tenu leur stand parfois, fais du camion dans le centre de la France, taxé des clopes, j’ai même dormi chez Christophe (batterie, chant) à Angers pour une série de concerts au Chabada en 96. Dans mes archives, je dois encore avoir cette carte postale envoyée des US par ce même Christophe lors d’une tournée avec les Girls against Boys. Et puis j’ai abusé. Il m’a recadré gentiment. J’ai continué à déconner et on n’a plus eu vraiment de rapports ensuite. Je n’ai pas été très malin dans l’histoire. Et comme c’est délicat, le plus simple est peut-être de reprendre les faits dans l’ordre chronologique. Continuer la lecture de sur les Thugs
Les bérurier sont les rois / en 1983
La bataille de Pali-Kao est l’un des rares albums indispensables que je connaisse, l’un des seuls que j’écoute depuis plus de 20 ans et, toujours, je réagis de la même façon. Quand arrive « Les béruriers sont les rois », je monte le son. Quand arrive la première version de « Lobotomie hôpital », je monte le son encore et il y a longtemps que, sans m’en rendre compte, je hoche la tête avec le sourire, je tape des pieds, j’ai l’impression qu’il ne peut rien m’arriver. Ce qu’ils ont fait après, je respecte mais n’écoute plus depuis longtemps. Si, à la limite, « Porcherie » en live, quand on est saoul et en meute, ça passe, ça défoule mais seul chez soi, ça ne veut plus rien dire. Tandis que « Lobotomie ». Ou « Les bûcherons »…
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